Voici un nouvel élément de programme auquel les écolos professionnels n’ont semble-t-il pas encore pensé ou du moins qu’ils n’ont pas encore eu le loisir de théoriser.
Tout le monde sera d’accord sur cette évidence absolue, à savoir que la vitesse horaire réelle d’un véhicule n’est pas celle indiquée par le compteur ou l’ordinateur embarqué mais qu’elle est indiquée par le résultat de la division de la distance parcourue, bien sûr par le temps, en heures, consacré au(x) voyage(s), mais obligatoirement augmenté des heures du travail consacrées à gagner l’argent nécessaire à l’achat du véhicule et à son entretien.
Or donc, en conséquence, des esprits éclairés préconisent l’usage d’une charrette tirée par un âne, car c’est un animal sympathique, facile à nourrir et pourvoyeur de crottin, - indispensable à la culture des légumes nécessaires à la survie d’une famille, par exemple sur une terrasse où sur un balcon -, mais on pourrait laisser le choix de la traction aux utilisateurs.*
Des mathématiciens plus malins que moi, prenant en compte une année moyenne, sont arrivés à la conclusion qu’une carriole tirée par un âne est nettement plus rapide qu’une voiture moderne et qu’elle est moins polluante, moins bruyante, plus économique, etc, etc …
Cette proposition, à propos de laquelle je ne touche pas de droits d’auteur, constitue ma modeste contribution au programme du/de la futur.e Président.e de le République Française. (Je suis disponible pour un poste de vulgarisateur d’idées, convenablement rémunéré, cela va sans dire, bien entendu …)

* Même en cas de mise en œuvre d’une écologie punitive ou seulement coercitive, il ne paraîtrait pas convenable d’utiliser, du moins dans un premier temps, la traction humaine.